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Libération
pour mémoire

Le casse-tête afghan d'Obama

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Pris entre les militaires qui demandent un envoi massif de renforts et son propre camp démocrate qui s'inquiète d'un risque de «vietnamisation» du conflit, Obama devra trancher.
Le général Stanley McChrystal à son arrivée le 21 août 2009 dans la province de Logar en Afghanistan (AFP Manan Vatsyayana)
publié le 7 octobre 2009 à 15h30
(mis à jour le 7 octobre 2009 à 15h34)

C'est un tournant important. Barack Obama multiplie cette semaine les réunions au Congrès et à la Maison Blanche pour définir la nouvelle stratégie afghane des Etats-Unis. Le temps presse, alors que l'année 2009 est la plus meurtrière pour les forces internationales depuis leur arrivée en Afghanistan, il y a huit ans. L'impasse post-électorale et les remous entre les représentants de l'ONU sur place n'incite pas non plus à l'optimisme, sans oublier la légitimité contestée du président Hamid Karzaï, pourtant principal interlocuteur des Américains.

Le président américain est confronté à deux pressions. D'un côté, le général Stanley McChrystal, commandant en chef des forces internationales dans le pays, soutenu par les généraux, multiplie les interventions publiques pour demander l'envoi de renforts massifs en Afghanistan. Le charismatique général demande 40.000 hommes supplémentaires.

Les troupes américaines devraient déjà compter près de 68.000 soldats d'ici la fin de l'année - le plus gros contingent de la coalitio