Menu
Libération

Georges Papandréou sur les chapeaux de roue

Article réservé aux abonnés
grèce . Le nouveau Premier ministre s’entoure d’une équipe rajeunie.
Le nouveau Premier ministre grec George Papandréou, le 07 octobre 2009 à Athènes (© AFP Aris Messinis)
publié le 8 octobre 2009 à 0h00

En prêtant serment hier devant le président de la République, le nouveau Premier ministre grec, le socialiste Georges Papandréou, a clairement rappelé les enjeux : «Nous avons cent jours pour réussir. Pas un seul ne doit être perdu. Le peuple grec nous attend.»

C'est une équipe resserrée (14 ministères au lieu de 24 dans le précédent gouvernement avec 20 sous-secrétaires d'Etat au lieu de 45), rajeunie (la moyenne d'âge est de 45 ans, avec seulement 5 anciens ministres), féminisée (9 femmes dont 5 ministres) et «papandréiste». «C'est un gouvernement de combat avec des jeunes, des surprises et la garde rapprochée de Georges», explique Ta Néa, le quotidien proche du Pasok - le parti socialiste. «C'est une rupture avec les habitudes du passé. Tout le pouvoir est concentré entre les mains d'un seul homme, en l'occurrence le Premier ministre, à la mode américaine ou française», souligne Richard Soméritis, éditorialiste du quotidien de centre-gauche To Vima.

Signe des temps, un grand ministère de l’Environnement, de l’Energie et du Changement climatique a été instauré. Une place prépondérante a été donnée à la dimension internationale, d’où la double fonction de Premier ministre et de ministre des Affaires étrangères qu’occupera Georges Papandréou. Son aura devrait lui permettre de faire entendre la voix de la Grèce dans les instances européennes et internationales. Ce n’est pas un hasard si le premier coup de fil de félicitations reçu pa