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Libération

Le texte qui gêne Washington et irrite Israël

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Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU examine depuis hier le rapport Goldstone.
publié le 16 octobre 2009 à 0h00

La pression internationale s'accentue sur l'Etat hébreu, sommé d'enquêter sur les allégations de crimes de guerre et «de possibles crimes contre l'humanité» commis l'hiver dernier à Gaza lors de l'offensive «Plomb durci». Le Hamas est aussi mis en cause par le très controversé rapport d'enquête du juge sud-africain Richard Goldstone mais Israël est le premier visé parce qu'il est un Etat de droit avec une justice indépendante. «Nous incitons toutes les parties à mener en interne et sans tarder des enquêtes crédibles sur la manière dont le conflit a été conduit», a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, à l'issue d'un débat mené au Conseil de sécurité mercredi dans la nuit. Une position soutenue aussi bien par Londres que Paris, mais aussi par Washington. Tout en rappelant «ses sérieuses réserves» sur le rapport pour son parti pris anti-israélien, l'ambassadeur américain n'en a pas moins assuré «prendre au sérieux les allégations contenues dans le texte».

L’ouverture de telles enquêtes était l’une des principales recommandations du rapport, qui suggère en cas de non-satisfaction de demander une saisine de la Cour pénale internationale par le Conseil de sécurité. La secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, a annoncé que Washington y opposerait son veto, mais l’administration Obama veut à tout prix éviter une telle situation.

La bataille s’est maintenant déplacée à Genève, où le Conseil des droits de l’homme de l’ON