Les dirigeants de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest (Cedeao) ont entamé samedi à Abuja une réunion au sommet pour trouver une issue à la crise en Guinée où la tension monte avant l’expiration de l’ultimatum de l’Union africaine (UA), qui exige des responsables de la junte de ne pas se présenter à la présidentielle.
Inquiète d'une escalade de la violence à Conakry où la situation sécuritaire ne cesse de se dégrader, la France a demandé à ses ressortissants résidant en Guinée de quitter le pays.
Le sommet a été ouvert samedi par le président en exercice de la Cédéao (Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest), le président nigérian Umaru Yar'adua.
«C'est dans l'intérêt de la Cédéao d'éviter une détérioration de la situation en Guinée car les répercussions pourraient être catastrophiques» pour toute la région, a déclaré à l'AFP le représentant de l'ONU pour l'Afrique de l'Ouest Said Djinnit juste avant le début du sommet.
Déjà suspendue des instances dirigeantes de la Cédéao depuis le 10 janvier suite au coup d'état du capitaine Moussa Dadis Camara du 23 décembre 2008, la Guinée s'expose désormais à des sanctions plus ciblées, comme une liste de personnes interdites de voyager à l'étranger ou un gel d'avoirs.
Une pression internationale de plus en plus forte
Le sommet d'Abuja s'ouvre alors que le chef de la junte fait face à une pression internationale de plus en plus f