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Libération

Attentat en Iran: les Etats-Unis nient toute implication

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Les Etats-Unis condamnent l'attentat perpétré ce dimanche contre les Gardiens de la révolution, et rejettent les accusations de Téhéran évoquant une responsabilité américaine. Une trentaine de personnes sont mortes.
Des Gardiens de la révolution lors d'un défilé militaire le 21 septembre 2008 à Téhéran (AFP Behrouz Mehri)
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publié le 18 octobre 2009 à 10h29
(mis à jour le 18 octobre 2009 à 16h55)

35 personnes, dont plusieurs hauts commandants des Gardiens de la révolution, ont été tuées dimanche dans un attentat suicide dans le sud-est de l'Iran, à la frontière pakistanaise, décapitant le commandement local de l'armée idéologique du régime.

Sept commandants des Gardiens de la révolution dont "le général Nour-Ali Shoushtari, l'adjoint du commandant de l'armée de terre des Gardiens de la révolution, le général Rajab-Ali Mohammad-Zadeh, commandant pour le Sistan-Balouchistan, ainsi que le commandant pour la ville d'Iranshahr (sud-est) et celui de l'unité Amir-al Momenin ont été tués" dans cet attentat sans précédent, a précisé l'agence Fars.

Réunion sur le nucléaire iranien lundi

Téhéran a dénoncé un acte "terroriste" et accusé les Etats-Unis dans cet attentat, qui selon un responsable du pouvoir judiciaire a été revendiqué par le groupe rebelle sunnite Joundallah.

Les Etats-Unis ont condamné l'attentat, niant toute participation. "Nous condamnons cet acte de terrorisme et pleurons la perte de vies innocentes", a indiqué dans un communiqué un porte-parole du département d'Etat, Ian Kelly, niant toute "participation américaine".

Les accusations iraniennes contre les Etats-Unis interviennent alors que des experts iraniens, français, russes et américains doivent se retrouver lundi à Vienne pour parler du nucléaire iranien.

Mohammad Marzieh, procureur général de Zahedan, chef-lieu de la province de Sistan-Balouchistan, a déclaré pour sa part qu'"aucun suspect n'a été arrêté