4.500 policiers supplémentaires étaient mobilisés dimanche à Rio au lendemain des sanglants affrontements entre trafiquants de drogue et policiers qui ont fait 12 morts - dont deux policiers dans la chute de leur hélicoptère - et 8 blessés.
Policiers civils et militaires sont en état d'alerte dans les casernes et tous ceux qui étaient en congés ont été rappelés, a indiqué José Mariano Beltrame, secrétaire de l'Etat de Rio à la sécurité.
Dimanche, la situation était revenue à une apparente tranquilité dans les quartiers populaires du nord de la ville. La veille, la guerre du trafic, entre gangs rivaux et policiers a fait rage dans le nord de Rio de Janeiro, rappelant que la violence était le problème numéro un de la ville siège des JO de 2016.
«La guerre du trafic»
Deux policiers ont été tués et deux blessés - dont l'un gravement brûlé - samedi matin dans l'explosion de leur hélicoptère, touché par des tirs de fusil de trafiquants de drogue, lors d'une opération dans une favela du nord de Rio, a indiqué Mario Sergio Duarte, commandant de la police militaire lors d'une conférence de presse samedi soir.
Dans des échanges de tirs postérieurs avec la police, au cours de la journée, 10 trafiquants présumés ont également été tués et six personnes blessées par balles dont quatre policiers.
Après la chute de l'hélicoptère, la police a déployé une centaine d'hommes, appuyés par un véhicule blindé et des soldats d'élite du Bataillon d'opérations spéciales (Bope).
Un tiers de la population vit dans des favelas
"Je n'avais jamais entendu autant de coups de feu