«On ne va pas attendre éternellement !» Samedi, la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, s'est impatientée face à l'Iran soupçonné de manœuvrer en tous sens dans le but de se doter un jour de l'arme nucléaire. Téhéran n'a toujours pas donné de réponse définitive à la proposition de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) appuyée par les Etats-Unis, la France et la Russie.
Au terme de ce projet, Téhéran devrait envoyer, avant le mois de janvier, 70% de son uranium peu enrichi - soit 1200 kilos - à la Russie puis à la France qui le convertiraient en carburant nucléaire destiné à alimenter l’unique réacteur de recherche iranien.
Afin de limiter la possibilité pour Téhéran d’enrichir cet uranium à un degré permettant de fabriquer une arme nucléaire, ce projet stipule que la cargaison iranienne devrait être convoyée en Russie en une seule fois. Cependant, l’Iran a annoncé, jeudi, vouloir envoyer son stock en plusieurs cargaisons successives. Une suggestion que les Occidentaux considèrent comme étant inacceptable.
Vendredi, l’agence de presse officielle iranienne, l’Irna, semblait faire marche arrière en précisant que Téhéran souhaitait encore parlementer.
«Notre intention n'est pas de tromper l'Iran en lui subtilisant son uranium au travers d'un stratagème», a plaidé hier un envoyé russe à Téhéran, affirmant que la proposition de l'Agence internationale à l'énergie atomique était «dans l'intérêt de l'Iran». «Tandis que nos ennemis s