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Libération

Hillary Clinton tente de rattraper sa bourde en Égypte

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La secrétaire d'État américaine a affirmé vouloir relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens, après avoir tenu des propos jugés pro-israéliens sur la colonisation ce week-end.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton avec le ministre égyptien des Affaires étrangères Ahmed Abul Gheit, le 04 novembre 2009 au Caire (AFP Khaled Desouki)
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publié le 4 novembre 2009 à 18h12
(mis à jour le 4 novembre 2009 à 18h14)

Il lui fallait rattraper le coup. Après ses déclarations controversées sur la colonisation israélienne, Hillary Clinton a réaffirmé sa volonté de relancer le processus de paix entre Israéliens et Palestiniens. En visite au Caire ce mercredi, la secrétaire d'Etat américaine s'est entretenue avec le président égyptien Moubarak et a assuré, lors d'une conférence de presse commune, que son objectif «est de parvenir à un véritable Etat (palestinien), avec une vraie souveraineté».

Ce week-end, elle avait jeté le trouble en qualifiant une proposition israélienne de gel partiel de la colonisation de «sans précédent», alors que la position américaine était jusqu'à présent d'obtenir un gel complet. Cette déclaration avait suscité la colère côté palestinien, où l'on a alors remis en cause la neutralité de la secrétaire d'Etat.

«Ce que nous avons reçu des Israéliens est sans précédent» et constitue «un mouvement positif», mais «ce n'est pas ce que nous préférons», a précisé la secrétaire d'Etat. «C'est comme pour les progrès faits par les Palestiniens en matière de sécurité», a-t-elle dit.

Reprise des négociations sans conditions ?

S'efforçant de déminer le terrain, Hillary Clinton a répété qu'il n'y avait «de doute dans l'esprit de personne que la voie vers un Etat palestinien (...) doit inclure toutes les questions (...) et cela comprend celle de Jérusalem». La ville,