Un officier américain d’origine palestinienne qui devait être envoyé en Irak a ouvert le feu jeudi dans la plus grande base de l’armée américaine, tuant 13 soldats et en blessant 28 autres avant d’être maîtrisé.
L’armée américaine, qui avait dans un premier temps fait état de la mort du tireur, le commandant Nidal Malik Hasan, lors de la fusillade dans la base de Fort Hood (Texas, sud), a annoncé dans la soirée que ce psychiatre militaire avait survécu.
«L'enquête est en cours, mais les premières informations indiquent qu'il y avait un seul tireur qui a été touché par balles à plusieurs reprises. Toutefois, il n'est pas mort comme cela avait été annoncé précédemment. Il est en état d'arrestation et son état est stable», a annoncé le commandant de la base, le général Bob Cone.
Le gradé a refusé d'exclure l'hypothèse d'un acte terroriste, «mais les éléments que nous avons ne s'orientent pas dans cette direction», a-t-il dit.
«Il venait d’apprendre qu’il allait être déployé»
Le commandant Hasan a ouvert le feu vers 13h30 locales à l’aide de deux armes de poing dans un bâtiment où de nombreux soldats suivaient des examens médicaux avant d’être envoyés en mission en Irak ou en Afghanistan.
Il s’est ensuite dirigé vers une salle où se déroulait une cérémonie de remise de diplômes, à laquelle assistaient 600 personnes.
«Plusieurs soldats ont réagi rapidement et ont fermé les portes de l'auditorium», a rapporté le général Cone, précisant qu'une civile avait été la première à tirer sur l'agresseur, mettant fin a