Le président Mahmoud Abbas a annoncé jeudi qu’il ne briguerait pas un nouveau mandat à la tête de l’Autorité palestinienne lors des élections générales prévues le 24 janvier.
«J'ai dit au comité exécutif de l'Organisation de Libération de la Palestine (OLP) et au Comité central du Fatah que je ne souhaite pas me présenter à la prochaine élection (présidentielle)», a affirmé M. Abbas lors d'une conférence de presse à Ramallah, en Cisjordanie.
«Ce n'est pas une manœuvre. J'espère que tout le monde comprendra cette décision et je vais m'efforcer de la faire comprendre», a-t-il ajouté.
La décision du président Abbas, âgé de 73 ans, survient alors que le processus de paix au Proche-Orient est complètement bloqué, les Etats-Unis ayant échoué à convaincre les Israéliens de geler complètement la colonisation dans les territoires palestiniens.
L’Autorité palestinienne réclame un arrêt total de la colonisation israélienne, y compris à Jérusalem-Est (annexée par Israël en juin 1967) avant une reprise des négociations de paix.
Le contentieux de la colonisation constitue la principale pierre d’achoppement à la reprise des négociations israélo-palestiniennes, bloquées depuis près d’un an.
De son côté, la Maison Blanche a salué dans le dirigeant palestinien un «vrai partenaire» des Etats-Unis, mais s'est gardée de se prononcer sur les conséquences qu'aura sa décision de ne pas se représenter à la tête de l'Autorité palestinienne. «Nous avons pour le président Abbas