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L'Iran refuse d'envoyer son uranium à l'étranger

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Une décision qui va contre le projet d'accord validé par Moscou, Washington et Paris.
L'ambassadeur iranien auprès de l'AIEA, Ali Ashgar Soltanieh, le 21 octobre 2009 à Vienne. Téhéran refuse d'envoyer son uranium enrichi à l'étranger en contrepartie de la livraison de combustible pour son réacteur de recherche. (© AFP Samuel Kubani)
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publié le 7 novembre 2009 à 9h37
(mis à jour le 7 novembre 2009 à 9h39)

L’Iran refuse d’envoyer son uranium enrichi à l’étranger en contrepartie de la livraison de combustible pour son réacteur de recherche de Téhéran, a déclaré samedi le président de la commission des affaires étrangères du Parlement, Alaeddine Boroujerdi.

«Il n'est pas prévu d'envoyer une partie des 1200 kilos (d'uranium faiblement enrichi, ndlr) à l'autre partie pour recevoir du combustible. Cela est désormais hors de question, que ce soit de manière graduelle ou en une seule fois», a affirmé ce responsable. «A l'heure actuelle, nos experts sont en train de voir comment obtenir le combustible pour régler ce problème. Ali Ashgar Soltanieh (le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA) négocie actuellement pour trouver une solution», a-t-il ajouté.

Le 21 octobre, dans le cadre d’une réunion à Vienne entre l’Iran, la France, la Russie et les Etats-Unis, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) avait soumis un projet d’accord permettant d’assurer à Téhéran la livraison de combustible nucléaire pour son réacteur de recherche. Aux termes de cet accord, l’Iran devait exporter la majorité de son uranium faiblement enrichi à des fins d’enrichissement supplémentaire en Russie. La France devait ensuite assurer la transformation en combustible nucléaire pour faire fonctionner le réacteur de Téhéran. Moscou, Paris et Washington avaient rapidement donné leur accord, au contraire de Téhéran.

Vendredi, dans une interview à des télévisions turques, l