Le Parlement irakien a adopté dimanche la loi sur l'organisation d'élections législatives début 2010, cruciales pour la stabilité d'un pays que les troupes de combat américaines s'apprêtent à quitter.
La loi a été approuvée par 141 des 195 députés présents, a annoncé Khaled al-Atiyya, vice-président du Parlement, qui compte 275 sièges.
Cette adoption intervient après des semaines de discussions entre Arabes et Kurdes, et de pressions intenses de la part de l'ONU, des dirigeants religieux et surtout des Etats-Unis, avec la présence dimanche au Parlement de l'ambassadeur Christopher Hill.
Il reste désormais à la commission électorale à fixer la date du scrutin, prévu initialement pour le 16 janvier. "Les élections ne peuvent être organisées à la date prévue et une nouvelle date sera fixée", a prévenu Hamdia al-Husseini, une des responsables de la commission électorale.
Il s'agira des deuxièmes élections législatives en Irak depuis la chute de Saddam Hussein en 2003.
Accord aux forceps
"Après une longue attente et d'intenses efforts, le Parlement a réussi à produire un texte accepté par tous sur la loi électorale, a déclaré avant le vote M. Atiyya. Il s'agit d'une importante réussite pour le Parlement".
Toute la journée, M. Hill avait fait la navette entre les différents camps pour les amener à un accord.
Dans un communiqué, le diplomate et le général Ray Odierno, commandant des forces américaines en Irak, se sont félicités de l'adoption de la loi : "les Irakiens ont prouvé par le biais de leurs représe