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Iran-AIEA: le bras de fer continue

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L'Agence internationale de l'énergie atomique demande plus d'explications sur le deuxième site d'enrichissement d'uranium, construit de manière clandestine par Téhéran et dont l'existence a été révélée il y a deux mois. L'Iran y a opposé une fin de non-recevoir.
ElBaradei, directeur général de l'AIEA, accueilli par Ali Asghar Soltanieh, le représentant de l'Iran auprès de l'AIEA, à son arrivée le 3 octobre 2009 à Téhéran (AFP Atta Kenare)
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publié le 16 novembre 2009 à 19h16
(mis à jour le 16 novembre 2009 à 19h18)

L'AIEA (agence internationale de l'énergie atomique) a demandé lundi «plus de clarifications» sur l'objectif du second site nucléaire que Téhéran avait omis de déclarer, alors que l'Occident s'impatiente face aux hésitations iraniennes sur son offre de compromis d'enrichir son uranium à l'étranger.

L'Iran a rapidement répondu qu'il poursuivrait son enrichissement d'uranium, qualifiant les demandes de «clarifications» de la part de l'AIEA de «répétitives». «L'Iran va continuer à exercer son droit à l'usage pacifique de l'énergie nucléaire, y compris l'enrichissement» d'uranium selon le représentant iranien auprès de l'AIEA Ali Ashgar Soltanieh, cité par l'agence Fars.

Par ailleurs, un rapport confidentiel dont l'AFP a obtenu copie lundi à Vienne soulève la question de l'éventuelle existence d'autres installations secrètes du régime islamique.

La déclaration iranienne de ce nouveau site en septembre dernier «réduit le niveau de confiance» qu'on peut avoir en l'Iran concernant d'éventuels autres plans secrets de construction et «soulève la question de l'existence d'autres installations nucléaires qui n'auraient pas encore été révélées à l'Agence internationale de l'énergie atomique», souligne le rapport.

Nouveau site opérationnel en 2011

Selon les inspecteurs de l'AIEA qui se sont rendus fin octobre sur le site en constr