Pendant que François Fillon essuie la fronde des maires de France opposés à la fin de la taxe professionnelle, Nicolas Sarkozy entame ce mardi après-midi une visite officielle en Arabie Saoudite. Un déplacement opportun, que le chef de l'Etat effectuera en comité très réduit. Il doit être reçu, pour ce séjour privé, dans le ranch personnel du roi Abdallah d'Arabie saoudite, à environ 70 km de Riyad, la capitale.
L'objectif, pour le monarque, «dompter» ce «cheval fougueux» qu'est le président français, et dont le premier déplacement dans le royaume wahhabite en janvier 2008 l'avait laissé sur sa faim, car effectué à un rythme d'enfer. Cette fois, pas de ministres, ni de Carla Bruni-Sarkozy, et peu de journalistes, croit savoir «Le Figaro».
En langage diplomatique, on explique dans l'entourage royal qu'il s'agit de «renforcer les liens» et «élargir le spectre des relations». Du côté de l'Élysée, on n'est guère plus proli