Rien ne se perd, tout se mange. En témoigne un fait divers plus sordide qu'inédit, qui s'est déroulé la semaine dernière à mille lieues de Moscou. Vendredi, le comité d'enquête de la ville de Perm a annoncé l'arrestation de trois individus suspects et sans domicile fixe. Motif de l'accusation : coups, blessures… et cannibalisme. Ayant un creux et une «antipathie d'ordre personnel» pour un jeune homme de 25 ans, les vagabonds l'ont massacré à «coups de marteau et couteau», précise le communiqué. Ils l'ont ensuite dépecé et, pas de gâchis, ont vendu les restes à un marchand de kebabs. On ne sait pas si le restaurateur a eu le temps de tirer profit de la bonne affaire. En tout cas, cela nous rappelle qu'il n'y a pas que du bœuf dans le kebab.
Les ogres en Russie ne sont pas que dans les contes. Au début de l’année, un fleuriste et un boucher ont été arrêtés à Saint-Pétersbourg pour avoir consommé une jeune fille qu’ils avaient noyée au préalable. Ils n’ont pas eu l’esprit pratique de leurs homologues de Perm et ont jeté les restes dans une poubelle. Quelques mois plus tôt, une beuverie a mal tourné à Petropavlovsk-Kamtchatski (péninsule du Kamtchatka, extrême est de la Russie) : un homme est mort dans une bagarre. Ses acolytes l’ont découpé en morceaux pour mieux le dissimuler. Visiblement, ils n’ont pas pu s’empêcher d’en goûter un bout avant de le descendre aux ordures : les enquêteurs ont trouvé des restes de viande humaine grillée dans l’appartement où avai