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Cinq marins britanniques arrêtés dans les eaux iraniennes

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Le chef de cabinet de Mahmoud Ahmadinejad promet une action «ferme» à leur encontre si leur «mauvaise intention» est prouvée. Londres s'attache à dédramatiser l'affaire.
Photo diffusée le 1er décembre 2009 du voilier "Kingdom of Bahrain", sur lequel 5 Britanniques ont été arrêtés par des Gardiens de la révolution iranienne (photo AFP)
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publié le 1er décembre 2009 à 18h24
(mis à jour le 1er décembre 2009 à 18h46)

L'Iran a arrêté le 25 novembre cinq plaisanciers britanniques dans les eaux iraniennes du Golfe persique. L'information a été confirmée ce mardi par le chef du cabinet du président Mahmoud Ahmadinejad, Esfandiar Rahim Mashaie et intervient dans un contexte de relations tendues entre le Royaume-Uni et la République islamique.

Il a affirmé que leur sort «sera décidé par le pouvoir judiciaire». «Si la mauvaise intention de ces personnes est prouvée, une action ferme sera prise à leur encontre», a-t-il ajouté. Londres s'est pour sa part efforcé de dédramatiser l'incident, en évoquant une affaire «purement consulaire». Le Royaume-Uni cherche probablement à ne pas revivre la même situation qu'en 2007, après la capture de 15 membres de la Royal Navy, des excuses télévisées et une libération médiatique.

Les cinq Britanniques, des civils, qui se rendaient de Bahreïn à Dubaï pour une course à la voile, ont été arrêtés par les Gardiens de la révolution. Selon une source au ministère de l'Intérieur de Bahreïn, interrogée par l'AFP, le bateau intercepté par les Iraniens «est parti de la zone de Jouzor Amwaj, à l'est de l'île bahreïnie de Mouharraq, pour les Emirats mais est, semble-t-il, arrivé à l'île Abou Moussa où il a été intercepté par les forces iraniennes».

«Pas de malveillance»

L'île d'Abou Moussa, contrôlée par l'Iran, est revendiquée par les Émirats arabes unis et se trouve au centre d'un différend ancien mais vivace entre les deux pays. Les circon