Le Sri Lanka a libéré mardi les milliers de civils déplacés au cours du conflit contre la rébellion séparatiste tamoule au printemps dernier. Ils étaient parqués dans des camps depuis des mois, et leur libération met fin à une détention fustigée par les Nations unies et des associations de défense des droits de l'homme.
Hommes, femmes et enfants ont afflué vers la sortie du vaste centre de réfugiés de Manik Farm, dans le district de Vavuniya, à 260 km au nord de la capitale Colombo. Leur premier désir était de retrouver parents et amis.
La plupart d'entre eux devraient cependant rester basés un moment dans les camps, nombre de leurs villages ayant été détruits au cours du conflit opposant les forces armées au mouvement des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE), qui s'est achevé en mai.
280.000 personnes au total
«Aujourd'hui, plus de 1.000 familles, représentant 6.000 personnes, sont déjà parties», a déclaré à l'AFP N. Thirugnanasampanther, un fonctionnaire du district de Vavuniya. Selon les autorités, les sans-abris pourront rester dans les camps jusqu'à ce qu'ils trouvent un logement.
Environ 128.000 civils déplacés au cours de la dernière phase du conflit ont reçu l'autorisation de sortir. Les installations placées sous étroite surveillance militaire ont regroupé jusqu'à 280.000 personnes, en majorité issues de la minorité tamoule.
Quelque 41.000 personnes avaient pu sortir en octobre, soit le plus grand nombre de départs autorisés en une seule fois, selon les chiffres officiels.
Fermeture promise en janvier
Le Sri