Les ventes de répliques miniatures de la cathédrale de Milan semblables à celle qui a blessé dimanche le chef du gouvernement Silvio Berlusconi ont explosé.
«Cela se vend bien. J’en ai vendu une vingtaine [depuis l’agression contre Berlusconi, Ndlr] contre 12-13» en temps normal, témoigne Andrea Brachi, qui tient un stand de souvenirs. «Les ventes ont augmenté à tel point que le modèle similaire à celui qui a frappé Berlusconi est épuisé», ajoute un de ses concurrents, Maurizio Mazza.
Le prix de cet objet-souvenir oscille entre 6 et 10 euros selon le matériau et ne devrait pas augmenter, selon les vendeurs.
Quant au profil des acheteurs, «la majeure partie sont des Italiens opposés à Berlusconi, de gauche, car c'est l'objet qui a blessé celui qu'ils haïssent», explique-t-il, avant d'ajouter qu'il y a aussi «un tas de journalistes».
Pour les deux vendeurs, c’est un engouement «stupide». «Je suis contre même si c’est bien pour nous. Nous vendons des souvenirs, nous ne sommes pas une armurerie», estime Maurizio Mazza.
La cathédrale de Milan est l'une des plus hautes cathédrales au monde: la flèche la plus haute culmine à 108 mètres. Plus de 2.000 statues ornent la cathédrale et ses 136 flèches, d'où son surnom de «hérisson de marbre» qui explique aussi les blessures causées au prés