L'Iran veut bien libérer la jeune française Clotilde Reiss, jugée pour participation au mouvement de protestation post-électorale, mais cela dépend de l'attitude «des dirigeants français», a déclaré vendredi à l'AFP le président iranien Mahmoud Ahmadinejad.
«Elle est accusée par la justice. Elle a été libérée sous caution et se trouve à l'ambassade de France. Le gouvernement français nous avait demandé un geste et nous l'avons fait (…) Mais la réaction du gouvernement français n'a pas été bonne», a déclaré le président Ahmadinejad dans une interview exclusive à l'AFP.
«Nous voulons régler cette question mais cela dépend de l'attitude des dirigeants français. S'ils corrigent un peu leur comportement et agissent de manière équilibrée, cela sera réglé. Ils savent eux-mêmes quoi faire», a-t-il ajouté.
«Il y a eu des discussions et il y a eu des messages. ils savent quoi faire (…) Je ne veux pas entrer trop dans les détails, mais j'espère que cela sera réglé, car nous ne voulons pas qu'il y ait un problème entre les deux peuples, les deux pays», a-t-il ajouté.
Clotilde Reiss, lectrice de français à l’université d’Ispahan (centre), a été arrêtée le 1er juillet pour avoir participé à des manifestations de protestation contre la réélection controversée du président Mahmoud Ahmadinejad le 12 juin. Elle a été libérée sous caution le 16 août, à condition de rester à l’ambassade de France à Téhéran dans l’attente de son jugement.
Selon l’agence Fars, elle