Des rebelles bardés de vestes explosives affrontaient ce lundi matin la police afghane dans le centre de Gardez, capitale de la province de Paktia à l’est du pays.
Vers 10 heures (6h30 à Paris), ils ont pris d’assaut un immeuble, assaut qui a été revendiqué par un porte-parole des rebelles talibans. Le bâtiment attaqué se situe près du quartier général de la police locale.
Ils ont ouvert le feu sur les forces de sécurité, a indiqué le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Zemaraï Bashary. Selon lui, les combats se poursuivaient entre les forces de sécurité et les terroristes dans la matinée.
Au moins deux rebelles ont été tués lors de l'assaut, dont l'un par l'explosion de sa veste bardée d'explosifs alors qu'il se précipitait sur les forces de sécurité. «Les explosifs qu'il portait se sont déclenchés lorsque les forces de sécurité ont ouvert le feu sur lui», a-t-il précisé. Un responsable gouvernemental local a confirmé cette attaque sous couvert d'anonymat.
Depuis un an, les rebelles mène des attaques kamikazes meurtrières de plus en plus fréquentes contre les bâtiments officiels à Kaboul et dans les provinces, où l’autorité du gouvernement central reste faible.
Troupes incapables d’endiguer la rébellion
La province instable de Paktia, située à la frontière du Pakistan, est l’un des bastions de la rébellion afghane menée par les talibans contre le gouvernement de Kaboul et ses alliés internationaux de l’armée américaine et de la force de l’Otan.
Les forces étrangères comptent aujourd’hui environ 113.000 sol