Les Américains avaient vu en lui la promesse d’une nouvelle ère plus sereine et socialement en phase avec leurs revendications, après huit ans de règne Bush. La première année de sa présidence s’achève et le bilan le confirme, Barack Obama a bel et bien instauré une rupture, mais sa propension à privilégier le compromis, dans l’espoir de victoires qui n’en ont très souvent que le nom, a déçu leurs attentes. La gauche s’impatiente et reproche à son poulain sa politique des petits pas.
Lutte contre la crise
Ce n'est pas simple de gouverner en pleine récession et avec un chômage galopant, la moyenne nationale ayant dépassé le cap fatidique des 10%. Les Américains sont tous d'accord : l'administration Obama a hérité d'un contexte économique exceptionnellement désastreux. Déterminé à braver la critique, Barack Obama, dans un entretien à la chaîne de télévision publique PBS, a d'ailleurs tenu à rappeler le contexte. «Je pense avoir montré cette année que je peux prendre des décisions difficiles, même quand elles ne sont pas populaires», a martelé le président américain, en assurant que son administration avait «très bien géré une crise économique monumentale, deux guerres et une multitude d'autres défis».
Sur les mauvais chiffres de l'emploi, et en dépit d'un plan très coûteux de relance de l'économie lancé en février, le démocrate s'avoue lui-même très «mécontent» et, en fin démagogue, regrette «que des familles, à la veille de Noël, soient toujours tr