Les organisateurs de la manifestation internationale vers Gaza, interdite par l'Egypte, ont accepté l'offre des autorités égyptiennes d'autoriser seulement 100 des 1.400 manifestants bloqués au Caire, à marcher vers Gaza.
Cette décision a divisé les délégués de 43 pays venus au Caire en vue de rejoindre l'enclave palestinienne à partir de Rafah, ville à cheval sur l'Egypte et la bande de Gaza, pour marquer le premier anniversaire de l'offensive israélienne contre le territoire palestinien.
«C'est une victoire partielle», a justifié Medea Benjamin, un militant américain et l'un des organisateurs de la manifestation, face à la colère affichée par certains militants.
Il a précisé que le ministère égyptien des Affaires étrangères avait proposé que les organisateurs choisissent les 100 délégués qui seraient autorisés à passer à Gaza. Ces derniers devaient quitter la capitale égyptienne pour l'enclave palestinienne mercredi matin. L'offre égyptienne a irrité un grand nombre de militants. Un organisateur français a estimé qu'elle visait à semer la division en leur sein.
Sit-in organisés
«Cela va juste permettre au gouvernement égyptien d'obtenir quelques photos et la possibilité de dire "nous avons laissé les gens passer"», a estimé Bassem Omar, un manifestant canadien. Les militants qui resteront au Caire ont annoncé leur intention de poursuivre les actions de protestations en cours.
Les militants pro-palestiniens ont organisé plusieurs manifestations et sit-in pour protester contre l