La France a «bon espoir» que les deux journalistes français enlevés en Afghanistan «soient vivants» et n'a pas reçu de revendication, a déclaré lundi le ministre français des Affaires étrangères, Bernard Kouchner, sur la radio RTL.
«Nous avons bon espoir qu'ils soient vivants, oui, nous le pensons», a-t-il dit, en précisant par la suite: «Nous n'avons pas de preuves de vie mais tout le monde pense qu'ils sont vivants». «Nous pensons connaître la zone où ils se trouvent», a-t-il ajouté.
Les deux journalistes de la chaîne de télévision France 3 ont été enlevés mercredi sur la route entre Surobi et Tagab, dans la province de Kapisa, sous contrôle sécuritaire des troupes françaises.
«Pour le moment, il n'y a pas eu de revendication», a souligné le ministre. «Les négociations, lorsqu'il y en aura - il n'y en a pas - risquent d'être longues. Nous essayons d'établir des contacts. Je n'ai pas dit que nous en avions. Je vous le dis très clairement: nous n'en avons pas», a-t-il dit.
M. Kouchner a estimé que «les gens qui les détiennent peuvent ne pas se manifester, c'est la coutume, pendant huit ou quinze jours pour laisser retomber la pression».
Interrogé sur l'affirmation d'un porte-parole taliban selon lequel le mouvement n'est pas derrière cet enlèvement, le ministre a observé: «Quel est ce taliban, quel est ce porte-parole? C'est quelqu'un qui de temps à autre prend contact avec la presse et