Les Palestiniens ont réitéré samedi leur refus de reprendre les négociations de paix avec Israël sans un gel total des colonies juives en Cisjordanie occupée, en réponse à une nouvelle demande américaine de relancer le dialogue sans conditions préalables.
"Une reprise des négociations de paix est conditionnée à un gel total des colonies", a insisté le négociateur en chef palestinien Saëb Erakat.
Cette revendication palestinienne, sans surprise, répond à une nouvelle initiative de la secrétaire d'Etat Hillary Clinton qui a prôné vendredi une reprise des pourparlers "le plus tôt possible et sans conditions préalables".
M. Erakat a clairement réaffirmé les positions de l'Autorité palestinienne avant toute relance des discussions suspendues il y a un an.
Il a réclamé qu'Israël respecte ses engagements pris dans le cadre de la Feuille de route, un plan international de paix lancé en 2003, qui prévoit notamment "un arrêt total de la colonisation, y compris à Jérusalem".
Ensuite, le négociateur palestinien a souligné que les pourparlers devraient reprendre au point où ils ont été interrompus en décembre 2008 lors de la dévastatrice offensive israélienne contre la bande de Gaza.
Enfin, il a redemandé que le futur Etat palestinien soit basé sur les frontières d'avant la guerre israélo-arabe de juin 1967, avec comme capitale Jérusalem-est, à majorité arabe et annexée par Israël lors de ce conflit.
Mme Clinton a souhaité un accord de paix "conciliant l'objectif palestinien d'un Etat indépenda