Après la mort d'un professeur d'université, Massoud Mohammadi, tué ce mardi dans l'explosion d'une bombe à Téhéran, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast, a affirmé que «les premiers éléments de l'enquête montrent des signes de l'action maléfique du triangle "Etats-Unis, régime sioniste et leurs mercenaires"».
Des déclarations qualifiées d'«absurdes» par Mark Toner, un porte-parole de la diplomatie américaine. Massoud Ali Mohammadi, professeur de physique nucléaire à l'université de Téhéran, a été tué mardi matin par l'explosion commandée à distance d'une moto piégée alors qu'il quittait son domicile, selon le procureur général de Téhéran, Abbas Jafari Dolatabadi.
L'explosion s'est produite dans le quartier de Gheytarieh (nord de Téhéran), non loin du domicile de la victime. «Massoud Mohammad était un professeur révolutionnaire et engagé, qui est devenu martyr dans un attentat terroriste commis par des contre-révolutionnaires et les éléments de l'oppression mondiale», a indiqué de son côté la télévision d'Etat en persan, semblant indiquer que la victime était proche du pouvoir et occupait des responsabilités politiques.
«Les responsables des services de sécurité et de la police ont commencé l'enquête pour identifier les responsables» de cet attentat, a ajouté la télévision d'Etat. Selon un voisin interrogé par l'AFP, l'explosion a été «très forte» et a fait voler en éclat les vitres des voit