Un sous-officier français a été tué par un engin explosif mercredi en Afghanistan, a annoncé le ministère de la Défense, ce qui porte à trois en trois jours le nombre de soldats français morts dans ce pays.
Deux autres soldats, qui appartenaient également à l’équipe de liaison et d’encadrement (OMLT) du 35e bataillon de l’armée afghane, ont été blessés au cours de cette attaque, selon un communiqué de l’Elysée.
Le décès de ce sergent du 517e régiment du train en Afghanistan porte à 39 le nombre de militaires français ayant trouvé la mort en Afghanistan depuis le déploiement des premières troupes alliées, fin 2001.
Un convoi logistique de l’armée nationale afghane, accompagné par des militaires français en charge de leur formation, a subi une attaque d’un engin explosif improvisé (IED) sur la route reliant Bagram à Nijrab (est) dans la région de Mahmud-e-Raqi, a précisé le ministère dans un communiqué.
«Un sous-officier français qui se trouvait dans un véhicule blindé a été mortellement blessé suite à l'explosion de cet IED», ajoute le texte.
Dans un communiqué, le président de la République exprime ses «condoléances attristées» à la famille et aux proches de la victime et souhaite un «prompt rétablissement aux blessés».
Nicolas Sarkozy réaffirme que «l'odieuse attaque de ce jour n'entame pas la volonté de la France de poursuivre son engagement en Afghanistan au sein de la Force internationale d'assistance à la sécurité» (Isaf), mandatée par l'ON