Après chaque tremblement de terre, c'est la même course contre la montre qui s'engage. Il faut aller vite, très vite pour dégager les survivants. Hier, la sécurité civile assurait que 130 pompiers ou sauveteurs français auraient au total rejoint Port-au-Prince «au plus tard dans les vingt-quatre heures». Outre les sapeurs-pompiers partis de la Martinique, une soixantaine de membres de l'unité d'instruction et d'intervention de la sécurité civile (UIISC) de Brignoles (Var) devaient décoller pour Haïti. Cette unité spécialisée dans le secours d'urgence compte 33 hommes chargés de la recherche dans les décombres ainsi qu'une trentaine d'autres parmi lesquels trois médecins, deux infirmiers, trois maîtres-chiens avec six chiens spécialisés dans la recherche des personnes ensevelies, des logisticiens et des transmetteurs. L'unité embarque 12 tonnes de matériels pour intervenir et vivre en autonomie. Revue des missions qui attendent les sauveteurs quand ils seront à pied d'œuvre dans les décombres.
1. Localiser
Le renseignement humain est évidemment primordial pour repérer d’éventuels survivants dans les décombres. Les sauveteurs prennent en compte tous les témoignages?: familles, amis, voisins… Les services de l’Etat –?quand ils sont encore opérationnels?– peuvent également fournir des informations comme des effectifs d’écoles qui permettent d’établir des décomptes entre le nombre de survivants, de victimes et de disparus. Depuis la Seconde Guerre mondiale