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Libération

Téléphonie, Web : la course aux réseaux

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Des ONG s’activent pour rétablir les communications, malgré les coupures d’électricité.
publié le 16 janvier 2010 à 0h00

Il s'appelle Emergeseat et la France l'a envoyé à Port-au-Prince dans le premier avion affrété. Derrière ce petit nom, une énorme bécane, testée pour la première fois en 2007, au Tchad. Emergeseat est un conteneur humanitaire high-tech fonctionnant par satellite. Proposé par la fondation Casques rouges, il permet de téléphoner, d'accéder à Internet en très haut débit, de coordonner les missions de secours… Accompagné par un représentant de la fondation et un ingénieur de Thales (l'entreprise qui l'a conçu en collaboration avec le Cnes), le conteneur se trouve actuellement à la résidence de l'ambassade de France. «C'est un exemplaire mis à la disposition du Quai d'Orsay en permanence, il est utilisable par tous les organismes sur place», expliquait vendredi Sarah Aizenman, porte-parole de Casques rouges jointe par Libération. La fondation n'a en effet pas vocation à permettre aux sinistrés de pouvoir contacter leurs proches, mais bien de coordonner les efforts humanitaires.

Pour la cinquième fois depuis 2003, l'ONG Télécoms sans frontières (TSF) s'est également rendue sur place. Dans l'urgence, deux personnes sont arrivées du Nicaragua dès mercredi. Après avoir tenté d'installer, avec les Nations unies, un centre de coordination dans un stade, l'équipe a été contrainte de se replier vers l'aéroport pour des raisons de sécurité. Face à l'équipement XXL de Casques rouges, les deux recrues de TSF disposent de moyens plus modestes. Pour l'heure, quelques Bgan (po