Faut-il ou non rapatrier d'urgence vers leurs nouvelles familles à l'étranger les enfants haïtiens qui étaient en cours d'adoption et qui se retrouvent pour certains à la rue après le séisme? Les Pays-Bas et les Etats-Unis ont répondu oui.
En France, pays où chaque année sont adoptés plus de 700 enfants haïtiens, le flou s'est maintenu plusieurs jours, entre reconnaissance du risque sanitaire et refus de rapatrier dans la précipitation des enfants dont le dossier d'adoption n'aurait pas été encore suffisamment avancé. Inacceptable pour certains parents réunis dans un collectif, qui ont interpellé le gouvernement via une pétition pour réclamer l'évacuation des enfants.
Hier lundi, Nicolas Sarkozy a fini par reprendre les choses en main: après réunion à l'Elysée des ministères concernés, il a été décidé que «compte tenu de la détresse et de la préoccupation légitimes des familles d'adoptants en Haïti, et par dérogation aux procédures habituelles, les enfants haïtiens pour lesquels un jugement a été rendu (dernière étape du