Il n'a pas encore beaucoup de résultats, mais c'est un bon président. Un an après son installation à la Maison Blanche, le bilan de Barack Obama est assez paradoxal : décortiqué point par point, le résultat n'est pas très impressionnant, mais il est manifeste que ce 44e président travaille dur, sur tous les dossiers à la fois. Lui-même s'est décerné pour cette première année «un solide B+» [l'équivalent d'un 15 sur 20, ndlr], lors d'une émission avec Oprah Winfrey diffusée à Noël. Ce qui confirme aussi qu'il ne manque pas non plus d'amour-propre. Les Américains, lui décernent plutôt un B : nombreux admirent encore sa personne, mais de plus en plus sont déçus par sa politique. Monté jusqu'à 68% d'opinions favorables en janvier 2009, Barack Obama a vu sa popularité tomber à 47% seulement de satisfaits en décembre, avant de remonter à 50% aujourd'hui, montrent les sondages quasi quotidiens de l'institut Gallup. Un an après son installation à la Maison Blanche, Obama reste une promesse, plus qu'une réalité, de réforme de l'Amérique et du monde.
La diplomatie Peu de résultats
Sur la scène internationale, le gouffre entre les bonnes intentions et les résultats commence à se creuser. Après Bush le cow-boy, Barack Obama incarne une Amérique moins agressive, ouverte au dialogue et volontaire pour résoudre les problèmes du monde. Il a tendu la main à l'Iran et à tout le monde musulman, proposé un «redémarrage» à la Russie, suggéré des ouvert