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Libération

La détention de Polanski pourrait durer un an

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Le réalisateur franco-polonais est toujours assigné à résidence dans son chalet en Suisse. La procédure d'extradition vers les Etats-Unis pourrait «encore se prolonger un moment», estime le ministre de la Justice suisse.
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publié le 31 janvier 2010 à 13h27
(mis à jour le 31 janvier 2010 à 13h27)

La procédure d’extradition aux Etats-Unis du cinéaste franco-polonais Roman Polanski, assigné à résidence dans son chalet de Gstaad (est), pourrait durer un an, a prévenu dimanche la ministre suisse de la Justice Eveline Widmer-Schlumpf interrogée par Le Matin.

La Suisse a reçu en octobre la demande d’extradition officielle de la justice américaine qui veut juger le réalisateur pour une affaire de moeurs remontant à plus de trente ans. Elle doit se prononcer dans les semaines qui viennent sur cette demande.

«Après une décision de l'Office fédéral de la justice octroyant l'extradition, M. Polanski a la possibilité de déposer un recours auprès du Tribunal pénal fédéral puis auprès du Tribunal fédéral», a expliqué Mme Widmer-Schlumpf.

«En cas de recours, la procédure d'extradition pourrait encore se prolonger un moment. Difficile de dire combien de temps, mais cela pourrait aller de quelques mois à un an, comme cela s'est déjà vu», a-t-elle ajouté.

Roman Polanski a été arrêté à son arrivée à Zurich le 26 septembre sur mandat d'arrêt américain pour des «relations sexuelles illégales» avec une jeune fille de 13 ans en 1977.

Emprisonné pendant plus de deux mois, il avait été libéré le 4 décembre après le paiement d’une caution de trois millions d’euros et assigné à résidence dans son chalet de la station huppée des Alpes suisses dans l’attente d’une éventuelle extradition.

Le ministère de la Justice a indiqué début janvier qu'il était «en