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Libération

L'opposition iranienne appelle à manifester le 11 février

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L'ancien président réformateur Mohammad Khatami a défendu le «droit de protester» de la population. Il avait été imité en ce sens par Moussavi et Karoubi la semaine passée.
Des supporters de l'opposition lancent des slogans de soutien à Mir Hossein Moussavi à Téhéran le 18 septembre 2009 pendant la journée de Qods (AFP Atta Kenare)
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publié le 1er février 2010 à 18h41
(mis à jour le 1er février 2010 à 18h45)

Les rues iraniennes vont probablement être agitées par de nouvelles manifestations la semaine prochaine. L'ancien président réformateur iranien Mohammad Khatami a demandé lundi à ses partisans de participer aux manifestations officielles célébrant l'anniversaire de la révolution islamique le 11 février, durant lesquelles l'opposition espère pouvoir faire entendre sa voix.

Mohammad Khatami, devenu l'une des figures de l'opposition au président Mahmoud Ahmadinejad depuis la réélection contestée de ce dernier en juin, a défendu le «droit de protester» de la population et dénoncé la récente exécution de deux opposants monarchistes, selon le site internet de son organisation Baran.

«Cette année, nous espérons que la population, toutes positions et toutes convictions confondues, participera aux commémorations du 31e anniversaire de la révolution» le 11 février, a déclaré Mohammad Khatami.

Ces commémorations «ne sont pas la propriété d'une faction ou d'un camp de la société», a-t-il ajouté, en allusion aux mises en garde du pouvoir contre toute velléité de l'opposition de se faire entendre lors des manifestations prévues.

Le régime ne tolérera aucun défilé

«Nous sommes aussi des défenseurs de la révolution, et affirmons que nous avons le droit de parler de nos griefs. La protestation politique ne doit pas entraîner des pressions, la répression, la prison ou même des exécutions», a-t-