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Libération

Une «très bonne rencontre» entre l'Iran et l'AIEA?

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Les Occidentaux ne partagent pas l'optimisme du chef de la diplomatie iranienne qui s'est entretenu avec le directeur de l'Agence internationale de l'énergie atomique. Le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, doute qu'un accord sur le nucléaire soit proche.
publié le 6 février 2010 à 16h53
(mis à jour le 6 février 2010 à 16h54)

Chaud et froid, ce samedi, entre Téhéran et les Occidentaux, sur le dossier nucléaire iranien. Alors que le secrétaire d'Etat américain à la Défense, Robert Gates, a admis ne pas voir de perspective d'accord se dessiner à court terme et que la chef de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, a pressé l'Iran de répondre à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) sur la question de l'enrichissement de son uranium à l'étranger, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, s'est félicité de sa «très bonne rencontre» avec le directeur de l'agence. Plus tôt dans la journée, le chef du parlement iranien Ali Larijani avait accusé l'Occident de tromperie sur l'échange de l'uranium faiblement enrichi. Récit.

«J'ai eu aujourd'hui une très bonne rencontre avec le patron de l'AIEA», Yukiya Amano, s'est ainsi réjoui, le chef de la diplomatie iranienne, Manouchehr Mottaki, devant la presse, lors de la 46e Conférence sur la sécurité de Munich. «Nous avons échangé nos vues sur les propositions qui sont sur la table», a-t-il poursuivi.

«L'Iran doit répondre maintenant»

Pourtant, le secrétaire américain à la Défense, Robert Gates, avait, plus tôt dans la journée, avoué, ce samedi à Ankara (Turquie), «ne pas (avoir) le sentiment» qu'un accord avec l'Iran, sur la question du nucléaire, était proche. Téhéran, selon Gates, joue la montre: «La réalité est que, plus les choses durent et plus ils continuent à enrichir (de l'uranium), plus l