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Laura Chinchilla élue présidente du Costa Rica

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Elle succède à son mentor Oscar Arias et devient la première femme à accéder à la présidence du pays.
La candidate du parti au pouvoir, Laura Chinchilla, après sa victoire à l'élection présidentielle au Costa Rica à San Jose le 7 février 2010 (AFP Yuri Cortez)
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publié le 8 février 2010 à 7h27
(mis à jour le 8 février 2010 à 7h28)

Laura Chinchilla, politologue de 50 ans est devenue dimanche la première femme à accéder à la présidence du Costa Rica. Héritière et ancienne vice-présidente du président sortant Oscar Arias, elle l'a emporté dès le premier tour, reconnue victorieuse avant même l'annonce des résultats, par ses deux principaux concurrents, l'avocat de droite Otto Guevara et Otton Solis, représentant du centre-gauche, relégués à plus de 20 points.

Fille d'un influent ex-inspecteur général des Finances, elle s'est vouée très jeune à la politique, obtenant une maîtrise dans cette discipline à l'Université de Georgetown, aux Etats-Unis, après une licence au Costa Rica.

A 34 ans, en 1994, elle fait une entrée remarquée au gouvernement du président de l'époque, Jose Maria Figueres, comme vice-ministre de la Sécurité publique. Deux ans plus tard, elle succéde au ministre.

Poursuite du programme d'Arias

Députée de 2002 à 2006, elle a été première vice-présidente d'Oscar Arias et ministre de la Justice, avant de démissionner en octobre 2008 pour se consacrer à la candidature présidentielle que son mentor lui offrait.

Son discours politique suit en droite ligne celui de son prédécesseur, même si elle l'a «modernisé» en faisant de l'insécurité, la drogue et la relance après la crise économique les premières cibles de son discours électoral.

Elle poursuivra, a-t-elle annoncé pendant sa campagne électorale, les programmes sociaux et de grands travaux publics d'Oscar Arias.

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