Le principe de discussions indirectes avec Israël, sous l’égide des Etats-Unis et avec des ambitions limitées, a été accepté du bout des lèvres par le président palestinien, Mahmoud Abbas, sous la pression de Washington.
L’administration Obama, qui tente sans succès de relancer les discussions israélo-palestiniennes interrompues depuis la guerre de l’an dernier à Gaza, a proposé que son envoyé spécial pour le Proche-Orient, George Mitchell, fasse la navette entre les deux partis.
«Réserves». Mais les ambitions américaines ont été revues à la baisse : les discussions, qui dureraient trois mois et pourraient débuter fin février, porteraient principalement sur les frontières d'un futur Etat palestinien, hors Jérusalem, et excluraient les questions les plus épineuses - capitale, retour des réfugiés. Parallèlement, Israël est censé prendre des mesures pour créer une «atmosphère propice» à la relance de négociations directes, notamment la libération de prisonniers palestiniens et le transfert à l'Autorité palestinienne de nouvelles zones sous contrôle israélien.
«Nous voulons savoir ce que les Américains entendent par ces "négociations indirectes". Quel en serait le point de départ ? Quelle est la position américaine sur les questions relevant du statut final - réfugiés, Jérusalem, frontières d'un Etat palestinien - et sur la poursuite de la colonisation israélienne?» s'interroge Ghassan Khatib, un conseiller du président Abbas, se faisant l'écho de