Feng Zhenghu, un militant chinois des droits de l'homme, a pu rentrer chez lui, à Shanghai, vendredi, après avoir campé pendant plus de trois mois dans la zone de transit de l'aéroport de Tokyo. Il a finalement reçu le droit de rentrer dans son pays que les autorités chinoises lui refusaient.
«Ce à quoi je pensais le plus à l'aéroport, c'était de rentrer dans mon pays et chez moi sans problème», a déclaré aux journalistes Feng Zhenghu, à l'extérieur de sa maison, serrant un tigre rouge en peluche, cadeau de ses soutiens.
M. Feng a indiqué vouloir passer le Nouvel an chinois en famille pour entamer l'année du tigre avant d'aller consulter des médecins.
Feng Zhenghu est arrivé en avril au Japon. Il s'était vu refuser le droit de rentrer par les autorités de son pays. Il était bloqué depuis le 4 novembre à l'aéroport.
Il y a subsisté principalement de nouilles instantanées offertes par des passants, dormant sur un canapé de la zone de transit. « Après tout, 92 jours d'une vie anormale pourrait être nocif à la santé de n'importe qui. Mais ça va, il n'y a pas de problèmes, j'avais le moral et je vais pouvoir surmonter tout cela », a-t-il dit
Au bout de huit refus, le militant a finalement obtenu les autorisations nécessaires pour son retour en Chine.
Il veut poursuivre ses activités militantes
Feng fait partie des militants recensés par l'organisation de défense des droits de l'homme Amnesty International. Il