Les combattants islamistes n'opposaient, selon des militaires, qu'une résistance «sporadique», ce dimanche, dans le sud de l'Afghanistan, au deuxième jour de l'offensive la plus massive lancée par l'OTAN depuis le renversement du régime taliban en 2001.
Samedi, les forces internationales n'avaient perdu que deux soldats dans l'offensive, un Britannique et un Américain. Dimanche, la force de l'Otan a fait état de la mort d'un autre soldat étranger tué par une bombe artisanale dans le sud. Elle n'a précisé ni la nationalité ni si cette mort était liée à l'offensive lancée depuis la nuit de vendredi à samedi sur Marjah, bastion taliban du sud.
«De nombreux tirs de snipers»
C'est côté civils que l'offensive a été plus meurtrière: selon le président afghan, Hamid Karzaï, dix civils ont été tués par une roquette tombée sur une maison durant l'opération. Il a ordonné une enquête. L'Otan s'est, pour sa part, dite responsable de la mort de 12 civils, deux roquettes ayant manqué leur cible. Il n'a pas été précisé s'il s'agissait du même incident.
«Deux roquettes (...) qui visaient des insurgés tirant sur les forces afghanes et de l'Otan ont explosé aujourd'hui à environ 300 mètres de leur cible, tuant 12 civils dans le district de Nad Ali », où est située Marjah, lit-on dans un communiqué de la force internationale de l'Otan (Isaf), dont le commandant, le général américain, Stanley McChr