Neuf personnes, dont deux ressortissants étrangers, ont été tuées samedi soir par l'explosion d'une bombe dans la ville indienne de Pune. Il s'agit du premier attentat important depuis ceux de Bombay en novembre 2008, attribués à un groupe islamiste établi au Pakistan.
L'explosion, qui a fait 57 blessés, s'est produite dans un petit restaurant fréquenté par la population locale et les touristes, le «German Bakery», situé à proximité d'un centre culturel et religieux géré par des juifs orthodoxes du mouvement Loubavitch.
L'attentat survient au moment où l'Inde et le Pakistan viennent d'accepter de reprendre le dialogue de paix interrompu après les attentats qui avaient fait 166 morts et 600 blessés. Une rencontre de hauts fonctionnaires des Affaires étrangères est prévue le 25 février à New Delhi.
«Nous souhaitons de bonnes relations avec l'Inde»
Nicolas Sarkozy a condamné «avec la plus grande vigueur l'odieux attentat […], faisant des dizaines de victimes, lâchement tuées ou blessées» et «assure le Premier ministre de l'Inde, Manmohan Singh, de la solidarité pleine et entière de la France». Le ministre des Affaires étrangères, Bernard Kouchner se tient «aux côtés de l'Inde dans son combat» contre le terrorisme.
Le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a également exprimé sa réprobation: «Nous condamnons le terrorisme sous toutes ses formes et ses manifestations