«Il n’y a aucune ambiguïté: nous respecterons tous nos engagements pour parvenir, autour de 2010, à 0,5%de notre aide publique au développement rapporté au PIB de la France.»
Alain Joyandet secrétaire d'Etat à la coopération, le 5 novembre 2008
INTOX
Il faut parfois attendre pour qu'une déclaration se révèle être une intox. Attendre, par exemple, qu'une promesse faite ne soit pas tenue. Le 5 novembre 2008, Alain Joyandet, secrétaire d'Etat chargé de la Coopération, assurait dans un discours à propos de l'aide publique au développement: «Il n'y a aucune ambiguïté : nous respecterons tous nos engagements pour parvenir, autour de 2010, à 0,5% de notre aide au développement rapporté au PIB de la France.» Il ne faisait que répercuter les engagements de Jacques Chirac, puis de Nicolas Sarkozy.
DESINTOX
Les engagements de la France qu'évoque le secrétaire d'Etat étaient ceux-ci : en 2005, la France s'était engagée à porter le montant de son aide publique au développement (APD) à 0,5% de son revenu national brut (RNB) en 2007, puis à 0,7% en 2012. Il s'agissait alors, avec la communauté internationale, d'avoir les moyens de respecter à l'horizon 2015 les «objectifs du millénaire» (diminution de l'extrême pauvreté, de la faim etc.). En 2007, alors que