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Les putschistes nigériens assurent que la situation est «sous contrôle»

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Après avoir renversé le président Tandja jeudi, les militaires désormais au pouvoir assurent qu'il n'y a «pas de dissidence», et promettent de relâcher «incessamment» les ministres arrêtés.
Le colonel Goukoye Abdoulkarim sur les ondes de la radio d'Etat «La Voix du Sahel», le 18 février 2010 à Niamey (Niger) (REUTERS/Reuters TV)
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publié le 19 février 2010 à 10h06
(mis à jour le 19 février 2010 à 16h45)

Le calme est revenu à Niamey 24 heures après le coup d'État militaire qui a renversé Mamadou Tandja. Seuls quelques blindés et des véhicules tout terrain équipés de mitrailleuses étaient déployés pour garder des lieux stratégiques dans la capitale nigérienne.

Les militaires putschistes ont laissé présager un retour à la démocratie et ont assuré que le président Tandja détenu dans une caserne était sain et sauf. Le Conseil militaire qui a pris le pouvoir jeudi s'est voulu rassurant vendredi après-midi, annonçant notamment la levée du couvre-feu et la réouverture des frontières terrestres et aériennes du Niger, par son porte-parole le colonel Goukoye Abdoulkarim.

La situation au Niger est «sous contrôle» et il n'y a «pas de dissidence», a-t-il dit à des journalistes dont l'AFP. Il a précisé que des ministres arrêtés jeudi soir allaient être relâchés «incessamment». «M. Mamadou Tandja est retenu dans un bureau (...) il se porte très bien. Il a pu voir son médecin, son état de santé est bon et normal», a par ailleurs déclaré un officier dans la caserne où la junte a établi son quartier général, au sud-ouest de Niamey.

La junte a annoncé tard jeudi soir sa décision de «suspendre la Constitution de la sixième République» - instaurée l'an dernier par Mamadou Tandja pour rester président coûte que coûte. Vaste pays du Sahel, le Nige