Après la Syrie, le Premier ministre français François Fillon a fait escale dimanche en Jordanie, un pays «ami» de longue date où la France veut amplifier sa présence économique, notamment dans le nucléaire civil.
Le chef du gouvernement français souhaite nouer un «partenariat global ambitieux», «commercial, d'investissement» et «technologique» qu'il a évoqué lors d'un déjeuner avec le roi Abdallah II pour «ouvrir une nouvelle page des relations» avec la Jordanie, en pleine ouverture de son économie.
«Il existe une amitié forte qui doit nous permettre de faire davantage ensemble, qu'il s'agisse de grands projets de développement ou qu'il s'agisse de la paix dans la région», a déclaré M. Fillon à Amman lors d'un Forum économique regroupant des chefs d'entreprises des deux pays, dont certains accompagnaient le Premier ministre.
Même si la France est le premier investisseur non arabe en Jordanie, François Fillon a souligné que les exportations françaises -actuellement au 3e rang européen- «sont encore modestes».
Le Premier ministre a ainsi expliqué, notamment lors de sa rencontre avec le monarque, que les entreprises françaises «suivent avec beaucoup d'intérêt les mégas-projets» jordaniens -au nombre de 200- dans les secteurs de l'eau, de l'énergie, des transports et des nouvelles technologies.
7 accords signés
La France lorgne sur la croissance jordanienne qui a atteint plus de 3% en 2009, «un chiffre qui peut faire des envi