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Libération

L'Italie se mobilise pour éviter une catastrophe écologique

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Une nappe de pétrole de plusieurs dizaines de kilomètres s'est déversée dans le Pô après le sabotage d'une ex-raffinerie.
Des soldats italiens patrouillent sur le Pô, plus grand fleuve d'Italie touché par une marée noire, le 24 février 2010 (AFP Giuseppe Cacace)
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publié le 25 février 2010 à 18h24
(mis à jour le 25 février 2010 à 18h26)

Pompiers et techniciens continuaient jeudi à tenter d'endiguer la progression inexorable de la gigantesque nappe de pétrole qui s'est déversée dans le Pô, le plus grand fleuve d'Italie, une catastrophe écologique provoquée par un sabotage.

«En début d'après-midi les pompiers ont commencé à intervenir dans la zone de Torricella di Sissa (près de Parme, nord) pour endiguer le passage de la nappe», longue de plusieurs dizaines de kilomètres, a annoncé le responsable de la protection civile de Parme, Gabriele Ferrari.

Des milliers de mètres cubes de pétrole ont été déversés mardi dans un affluent du Pô, le Lambro, près de Monza au nord de Milan (Lombardie). La nappe est descendue jusqu'à la région de Piacenza, où elle a contaminé le Pô, et jeudi après-midi elle se trouvait à mi-chemin entre Crémone et Mantoue, à la hauteur de Parme, après avoir parcouru environ 200 km.

Barrières rigides

«Les interventions les plus lourdes sont prévues dans la zone de Piacenza, où l'on espère que la partie la plus concentrée et épaisse de la nappe pourra être arrêtée avant qu'elle n'atteigne notre territoire», grâce à l'installation de barrières rigides, a expliqué Gabriele Ferrari. Des barrières du même type ont été installées au niveau de l'île de Serafini, près de Crémone.

De son côté, la Vénétie, située plus en aval, s'est préparée à l'arrivée de la marée noire en postant deux embarcations en travers du fleuve pour tenter de récupérer un maximum de pétrole.

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