Luis, Santiago
«Ça a été horrible. A 50 ans, c’est le troisième tremblement de terre que je vis. Mais aucun n’est comparable à celui-ci. La seule chose à laquelle on pensait, c’est que l’immeuble allait s’effondrer et qu’on allait mourir. En plus, le séisme a été tellement long… ça nous a paru éternel. On avait l’impression qu’il n’allait pas s’arrêter avant que tout soit détruit, avant que tout s’écroule.»
Ignacia, Santiago
«J’étais calme quand ça a tremblé, mais quand j’ai vu tous les immenses immeubles autour de mon tout petit immeuble bouger comme des branches d’arbre, j’ai eu très peur. J’ai cru qu’ils allaient me tomber dessus, surtout quand une vitre d’un des immeubles a volé en éclats.»
Milena, Santiago
«Ma fille [âgée de 22 ans, ndlr] est allée chez une de mes sœurs. Et sa maison s'est brisée en deux. Pour elle, ça a été le choc. C'est la première fois qu'elle subit un tremblement de terre. C'est tout ce que je sais, je n'arrive pas à les joindre depuis.»
Maria, Talca*
«Tout vient de terminer de tomber. La terre vient de s’ouvrir, les gens crient dans la rue. S’il vous plaît, aidez-nous. Nous sommes avec des enfants, des personnes âgées, des morts et personne ne nous aide ! Sortez-nous de là.»
*Témoignant hier matin sur Radio Bio-Bio après une réplique de 6 sur l'échelle de Richter
Anonyme, durant le pillage d’un supermarché à Concepcion*
«On n’a rien. La police nous empêche de passe