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Libération

Karadzic qualifie le massacre de Srebrenica de «mythe» avant le report de son procès

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Le procès de l'ancien chef politique des Serbes de Bosnie devant le Tribunal pénal international (TPI) de La Haye a été ajourné sine die.
L'ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a présenté sa défense à la reprise de son procès devant le TPI pour l'ex-Yougoslavie (Photo AFP)
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publié le 2 mars 2010 à 15h56
(mis à jour le 2 mars 2010 à 15h57)

Une dernière sortie controversée avant l’ajournement du procès. L’ancien chef politique des Serbes de Bosnie Radovan Karadzic a qualifié mardi de «mythe» le massacre de Srebrenica et affirmé que des bombardements du siège de Sarajevo avaient été «mis en scène» par les Musulmans de Bosnie.

Puis, son procès a été ajourné sine die pour des raisons de procédure par le Tribunal pénal international (TPI) pour l’ex-Yougoslavie de La Haye. L’objectif est de laisser à la chambre d’appel le temps de statuer sur une nouvelle demande d’ajournement des audiences, au 17 juin, déposée par Radovan Karadzic.

Ce dernier, qui avait boycotté les trois premiers jours de son procès fin octobre 2009 au motif qu’il n’avait pas eu assez de temps pour préparer sa défense, était apparu lundi pour la première fois à son procès, ajourné pendant quatre mois.

Accusé de génocide, crimes de guerre et contre l’humanité, Radovan Karadzic, qui se défend seul, a poursuivi mardi sa déclaration liminaire, évoquant plusieurs épisodes de la guerre de Bosnie qui figurent dans l’acte d’accusation.

Il a ainsi affirmé que le massacre qui fit plus de 7.000 morts parmi les hommes musulmans de l’enclave de Srebrenica (est de la Bosnie) en juillet 1995 était «encore un mythe», dénonçant des «mensonges» et affirmant que le nombre de victimes avait été «exagéré».

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