Sebastian Pinera est devenu jeudi le nouveau président du Chili, au milieu de fortes répliques sismiques lui rappelant la tâche de reconstruction qui dominera son mandat, après le séisme et le tsunami dévastateurs du 27 février.
Cet entrepreneur milliardaire de droite, âgé de 60 ans, a prêté serment à la mi-journée au Parlement de Valparaiso, à 120 km à l'ouest de Santiago, moins d'une demi-heure après une secousse de magnitude 7.2 qui a semé un début de panique parmi les invités.
Sept chefs d'Etat latino-américains avaient fait le déplacement.
Alerte au tsunami
Une alerte au tsunami a été émise par le Bureau national des urgences (Onemi) sur une section de plus de 400 km du littoral chilien, depuis la région centrale de Valparaiso jusqu'à celle des Lacs (sud).
"C'est une alerte préventive, nous ne voulons alarmer personne, mais prendre toutes les précautions nécessaires", a déclaré Pinera peu après.
Pinera a évoqué "des sentiments contrastés", entre "la grande émotion" d'être investi président, et "les temps de tragédie et de souffrance" vécus par le Chili.
Le Parlement a été évacué dans le calme peu après l'issue de la cérémonie. Des messages par haut-parleurs ont appelé personnalités et médias à quitter le secteur, proche du niveau de la mer.
Déjà 270 répliques
L'Onemi n'a pas fait état de dégâts ni de victimes, après une série de trois répliques qui ont secoué le centre du pays en l'espace d'une demi-heure.
La première s'est produite à 14H39 GMT à 137 kilomètres au sud de la vill