Près de 50 marins étaient portés disparus après le naufrage vendredi d'un navire de guerre sud-coréen près d'une frontière sensible avec la Corée du Nord, a annoncé samedi l'armée sud-coréenne qui ne voit pour l'instant pas d'indice d'une implication du régime de Pyongyang.
Le président sud-coréen Lee Myung-Bak a convoqué une réunion de sécurité d'urgence et ordonné que les causes du naufrage en mer Jaune soient déterminées au plus vite "en écartant aucune hypothèse", a expliqué un porte-parole.
"58 marins ont été sauvés et 46 sont portés disparus" a annoncé un porte-parole de l'état-major interarmes (JCS), ajoutant que des plongeurs allaient tenter de déterminer les causes de cet incident.
Parmi les survivants, 13 marins sont blessés mais dans un état stable, a précisé le porte-parole militaire.
Le Cheonan, une corvette de 1.200 tonnes, a coulé vendredi entre 21H00 et 22H00 heure locale (entre 12H00 GMT et 13H00 GMT) près de l'île de Baengnyeong, en mer Jaune, après une explosion d'origine indéterminée. Une source militaire a indiqué que la poupe du Cheonan avait été transpercée près de l'hélice.
"Les opérations de secours sont toujours en cours", a indiqué un autre porte-parole de l'état-major. "Il n'y a pour le moment pas d'indice d'une quelconque implication nord-coréenne", a-t-il ajouté.
A Washington, le département d'Etat a indiqué qu'il n'y avait pas de preuve d'une implication de la Corée du Nord.
L'état-major sud-coréen a également annoncé qu'il n'y