La coalition de droite de Silvio Berlusconi, déjouant les pronostics négatifs, s'est emparée de territoires contrôlés par la gauche lors des élections régionales partielles de dimanche et lundi.
La gauche qui contrôlait 11 des 13 régions en jeu (sur un total de 20 en Italie) en conserve, selon les dernières estimations, 7 dont ses bastions «rouges» d’Emilie-Romagne et Toscane ainsi que les Pouilles de Nikki Vendola.
Le camp Berlusconi a crié victoire alors qu’à la veille du scrutin, il pariait au mieux sur le gain de deux régions (Calabre, Campanie).
Le porte-parole du gouvernement Paolo Bonaiuti a qualifié de «succès» ces performances pour des élections «de mid-term qui d'habitude sont l'occasion de donner un avertissement au gouvernement en place». Il s'est réjoui sur la chaîne d'information en continu Sky TG24, que «les Italiens aient décidé au contraire de le récompenser dans un moment de crise».
Le plus faible taux de participation depuis 15 ans
Ces élections ont aussi été marquées par un net recul du taux de participation, à 64,2%, en baisse de 8 points par rapport à 2005 et le plus faible score depuis 15 ans pour ce type de scrutin.
Cela montre que «la classe politique ne donne pas de réponses aux difficultés économiques provoquées par la crise», a estimé Paolo Gentiloni du Parti démocrate (gauche