Qu'a-t-on retenu aux Etats-Unis de la visite de Nicolas Sarkozy ? Que Barack Obama espère boucler d'ici quelques «semaines» une résolution de l'ONU sanctionnant l'Iran… et que Sarkozy, pour le salut de la relation franco-américaine, est prêt à manger des hot-dogs fumés. Ce sont les points repris hier par les médias américains, qui ont sinon largement ignoré la visite du président français. «Mon espoir est que nous allons arriver à faire ça ce printemps», a annoncé Obama au sujet des sanctions contre l'Iran, négociées depuis le début de l'année au Conseil de sécurité.
Avant cette rencontre, les diplomates français s'inquiétaient que la recherche américaine d'un consensus mondial face à l'Iran ne prenne encore «plusieurs mois». Non seulement la Chine et la Russie sont réticentes à des sanctions sévères contre l'Iran, mais le Brésil ou la Turquie, qui siègent actuellement au Conseil de sécurité, aussi. En finir vite à l'ONU signifierait faire adopter une résolution «light», qui condamnera à nouveau le programme nucléaire iranien et durcira légèrement les sanctions en vigueur. Londres et Berlin ont aussi déjà plaidé en ce sens. Ces sanctions «légères» seraient complétées par des mesures plus sévères prises par les Etats-Unis et l'Union européenne.
Après quelques tensions et quiproquos qui avaient fait douter de leur relation, Obama et Sarkozy ont affiché mardi leur proximité sur les grands dossiers du jour. Le Français a expliqué qu'il informe toujours l