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Guido Westerwelle, le boulet de Merkel

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Allemagne. Les frasques du vice-chancelier libéral, soupçonné de clientélisme, embarrassent la coalition.
Le ministre allemand des Affaires étrangères Guido Westerwelle, le 26 janvier 2010 à Berlin (AFP Michael Kappeler)
publié le 7 avril 2010 à 0h00

Qui Guido Westerwelle emmène-t-il dans ses bagages ? Cette question a dominé le séjour officiel d’une semaine du ministre des Affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle, début mars en Amérique latine… La délégation comptait quelques-uns des habituels managers des multinationales allemandes telles que ThyssenKrupp, Hochtief, Metro, Miele, Celesio ou Ferrostaal. Mais aussi une poignée d’hommes d’affaires entretenant des relations privilégiées avec le ministre libéral ou son parti, le FDP.

Lors de sa tournée sud-américaine, Westerwelle était également accompagné de son compagnon, Michael Mronz, un organisateur d’événements sportifs, susceptible de s’intéresser, selon la presse allemande, à la Coupe du monde de football 2014 et aux JO 2016, qui se tiendront au Brésil.

Médiatique. A ses côtés également, différents sponsors du FDP tels que Ralph Dommermuth (chef d'entreprise, 40 000 euros de dons aux libéraux) ou Cornelius Boersch, copropriétaire de la société suisse Mountain Partners (plus de 160 000 euros de dons au FDP). Enfin, en janvier, lors d'un séjour en Asie, Guido Westerwelle s'était fait accompagner par Ralf Marohn, actionnaire majoritaire de la société Far Eastern Fernost, dans laquelle le frère du ministre, Kai Westerwelle, est également engagé.

Depuis son investiture, voici cinq mois, Westerwelle n’a jamais cessé de faire les gros titres de la presse allemande, prenant de plus en plus des allures de boulet pour la coalition. Il y a d’abord eu la ba