Apres l'Etat de Californie, c'est la ville de Los Angeles qui jongle pour éviter la faillite. Avec un déficit de 222 millions de dollars, selon un document publié vendredi, la deuxième plus grande ville américaine après New York pourrait être à cours de cash pour régler ses factures avant la fin de son exercice, en juin, ont prévenu les autorités la semaine dernière.
Le maire de la ville, Antonio Villaraigosa, a menacé de fermer certains services deux jours par semaine. Il est finalement revenu sur cette déclaration alarmiste, mais la perspective de perdre deux cinquièmes de leur salaire a semé la panique parmi les employés de L.A., ainsi placés en première ligne. Selon CNN, 2400 pourraient prendre leur retraite plus tôt et 1000 postes être supprimés. Les agence de notation ont quant à elles rétrogradé la note de qualité d'emprunteur de Los Angeles. Le chef de la banque centrale américaine, Ben Bernanke, a reconnu mercredi que «les villes et les états luttent pour assurer les services essentiels».
Face à cette situation, la responsable des finances de la ville, Wendy Greuel, a déclaré «une crise budgétaire urgente». Le cœur du problème réside a la fois dans une fonte des revenus à l'heure de la récession économique et une explosion des dépenses sur le front des retraites des fonctionnaires, alors que les fonds de pension ont enregistré de lourdes pertes.
Conflit autour de l'eau et l'électricité
A ce souci s'est ajouté un conflit politique majeur entre le Département de l'eau et de l'électricité (DWP,